Deux sœurs obstinées

par Fabienne Radi
auteure
octobre 2020

Deux sœurs obstinées

Une fable écrite à partir de trois œuvres sélectionnées par l'auteure dans le fonds de Documents d'artistes Nouvelle-Aquitaine.

Il était une fois deux fausses jumelles. Elles s'aimaient beaucoup mais ne se ressemblaient pas du tout. La seule chose qu'elles avaient en commun, c'était une mauvaise circulation. Une prédisposition génétique héritée de leur mère qui, dès les premiers mois de sa grossesse, s'était vue obligée de porter en permanence d'inélégants bas de contention.
     — Sinon c'est la thrombose assurée ! avait menacé le médecin de famille en pointant dans son Larousse médical des images de ce que la mère avait d'abord pris pour des paysages volcaniques vus d'avion, avant de se rendre compte qu'il s'agissait de mollets humains en gros plan.
     — Oh là mon Dieu, avait murmuré la mère, alors encore toute jeune, avant de glisser prestement l'ordonnance dans son sac, puis de courir à la pharmacie se procurer sa première paire de collants médicaux, dont la marque, prononcée par la pharmacienne en appuyant insidieusement sur la dernière consonne, ne laissait aucun doute sur la pathologie de sa cliente : Sigvaris.
     Depuis, plus personne n'avait vu d'elle à nu ne serait-ce qu'une tranche de genou ou un bout de malléole. Été comme hiver, toute la partie inférieure de son anatomie était enveloppée, du haut des cuisses à la pointe des orteils, par une couche opaque mélangeant laine de mérinos, polyamide et élasthanne. Question couleurs, elle avait le choix entre le noir fumé, le bleu marine, le gris anthracite et le marron foncé. Au fil des années elle devint experte dans l'enfilage délicat de ces accessoires indispensables à la santé de ses jambes.

Petites, les filles regardaient avec curiosité leur mère exécuter chaque matin une série de manipulations aussi mystérieuse qu'un rituel païen, et dont la complexité n'avait rien à envier au système digestif des ruminants qui, venaient d'apprendre les filles en classe, n'avaient pas moins de quatre estomacs (la panse, le bonnet, le feuillet et la caillette). Faire passer une jambe dans un collant de compression semblait aussi long et difficile que d'acheminer une touffe d'herbe dans le corps d'une vache. Des allers et retours multiples, qu'il fallait exécuter avec méticulosité et sans aucune hâte, sous peine de devoir tout recommencer.
     Ce qui avait intrigué puis amusé les deux sœurs dans leur enfance devint source d'angoisse quand elles atteignirent la puberté. La tornade hormonale qui s'abattit sur elles juste après leur quatorzième anniversaire leur apporta non seulement le lot habituel de désagréments liés à cet âge (acné, règles douloureuses, explosion du système pileux, humeur maussade récurrente, apathie permanente), mais également une insuffisance veineuse prévisible.
     Les filles comprirent qu'elles allaient, elles aussi, devoir composer avec cette particularité anatomique qui avait gâché la vie de leur mère. Pas question pourtant de porter ces affreux bas de contention, même si les marques proposaient désormais des produits en microfibres ultra-souples avec des motifs audacieux et des coloris vifs, lime, purple, silver, sable, chocolat, brume, cannelle. Chacune à leur manière, elles décidèrent de prendre le taureau par les cornes.

La sœur aînée (qui tenait à ce titre du fait qu'elle était née trois minutes plus tôt que sa jumelle) était grande, athlétique, avec une abondante chevelure blonde, dont les boucles possédaient le diamètre idéal pour une répartition harmonieuse des volumes sur la tête. Un genre de chevelure conjuguant la majesté d'un saule pleureur à l'éclat d'un champ de tournesols.
     La cadette était petite, brune, potelée, avec des cheveux raides coupés au bol et des yeux vert sauge au-dessus d'un long nez aiguisé. Elle avait un regard intense qui faisait qu'on l'imaginait sans problème posée sur un cheval, vêtue d'une cotte de mailles, en train de brandir un étendard semé de lys dans le vent.
     Peu portées sur l'exercice physique tout au long de leur enfance (en cours de gym l'aînée se cramponnait aux anneaux, paralysée par la peur, la cadette refusait de grimper aux perches, par solidarité avec sa sœur), les deux filles devinrent des sportives accomplies une fois leur croissance terminée. La perspective de se retrouver comme leur mère avec la moitié inférieure du corps perpétuellement couverte, fût-ce de fibres de coton d'Égypte à effet thermorégulateur naturel, les incita vivement à chercher des solutions plus efficaces pour remédier à cette faiblesse familiale. L'une opta pour la natation, l'autre pour le yoga.

Hôtesse d'accueil dans un grand hôtel de la capitale, la sœur aînée se mit à écumer cinq fois par semaine toutes les piscines de son arrondissement, notant scrupuleusement chaque détail sur son smartphone pour enrichir la base de données de son application Guide-Piscines. Ses épaules prenaient des proportions impressionnantes au fur et à mesure que ses problèmes de jambes lourdes s'évaporaient.
     Lors d'une séance dans sa piscine préférée (bassin olympique de 50 mètres, douches séparées, casiers assez grands pour accueillir ses tailleurs pantalons sans les froisser), alors qu'elle arrivait au bout de son troisième kilomètre en crawl, elle aperçut soudain, agglutiné autour du plongeoir d'une des lignes réservées aux écoles de natation, un groupe de gens dans d'étranges accoutrements. Tout le groupe glissa d'un coup dans le bassin et la sœur aînée découvrit sous l'eau et avec stupéfaction, malgré la buée grandissante à l'intérieur de ses lunettes – un problème récurrent insoluble –, qu'ils avaient chacun une magnifique queue de poisson à motifs irisés à la place des jambes. Sept sirènes et un triton se tenaient devant elle, alignés et souriants comme un comité d'accueil sous-marin.
     La sœur aînée ôta son pince-nez, retira ses protections auriculaires, souffla énergiquement de la narine gauche en pinçant la droite, puis de la droite en pinçant la gauche, pour bien libérer les sinus, avant de demander à ces gens ce qu'ils faisaient là.
     — On est la Mermaid Academy, expliqua le triton qui portait une barbe rousse et une dent de requin attachée autour du cou.
     — C'est notre premier entraînement de la saison, ajouta une sirène avec un soutien-gorge en forme d'étoiles de mer plaqué sur les seins.
     La sœur aînée n'avait jamais entendu parler de cette activité, mais le temps de se sécher et d'emballer toutes ses affaires, elle en apprit autant sur le mermaiding que si elle avait passé son après-midi à regarder des tutoriels sur le sujet.
     Le triton s'appelait Ludo, il était le coach du groupe et aimait beaucoup parler entre deux enchaînements de figures en apnée.
     — En plus de muscler harmonieusement tout le corps, c'est une pratique ludique et émancipatrice, expliqua-t-il en rajustant sa queue de poisson à rayures verticales bleues et blanches qui le faisait un peu ressembler à Obélix, mais en version fit et épilée. Sans doute les cheveux roux et le torse nu n'étaient-ils pas non plus pour rien dans cette comparaison.
     — Longtemps j'ai eu du mal avec mon corps, reprit Ludo le Triton, le mermaiding m'a permis de devenir quelqu'un d'autre, il m'a aidé à surmonter les regards extérieurs et à m'accepter comme je suis. Sous l'eau plus personne ne m'embête, je peux enfin être moi-même.
     Ludo était responsable des poissons dans le rayon animalerie d'une jardinerie. Passionné par le milieu aquatique depuis tout petit, il avait fait beaucoup de natation avant d'abandonner.
     — Ça manquait de rêverie, dit-il en tripotant sa dent de requin avant de conclure la conversation par un saut carpé arrière qui souligna la cambrure de ses reins.
     Ce soir-là, la sœur aînée rentra chez elle avec des étoiles dans les yeux et un formulaire d'inscription dans la poche. Une sirène était née. Elle abandonna bientôt palmes, pull-boy, paddles, et autre kickboard pour les remplacer par une magnifique queue en néoprène bleu roi, dotée d'un système monopalme breveté au rapport qualité-prix imbattable.
     À tous points de vue cette pratique n'avait rien à voir avec la natation traditionnelle. Elle permettait de gainer des muscles qu'on n'était même pas conscient de posséder. Mais surtout elle ouvrait des portes sur un imaginaire au potentiel insoupçonné. La sœur aînée s'engagea à fond dans cette nouvelle passion, si bien qu'au bout d'un certain temps les murs de son salon croulèrent sous les médailles gagnées lors de compétitions d'abord locales, puis régionales, très vite nationales, enfin carrément mondiales. Le mermaiding était en train de bouleverser sa vie. Elle décida d'en faire son métier et de reprendre des études. Elle devint sirène professionnelle à temps partiel dans le plus grand aquarium du pays, tout en préparant en parallèle une thèse sur les Mythes, symboles et archétypes du monde sous-marin dans les productions Disney, sous la direction d'un éminent professeur de sémiologie spécialisé en cultural studies.

À quelques centaines de kilomètres, la sœur cadette, elle, regardait monter et descendre l'océan sans jamais y poser un doigt de pied. À l'eau elle préférait l'air. Elle vivait à la pointe ouest du pays, dans une campagne plate battue par le vent où se dressaient, ici et là, d'énormes pierres alignées au milieu des prés. Les gens venaient de loin pour admirer ces mystérieux arrangements, qui dataient d'on ne savait pas exactement combien de temps et donnaient lieu à toutes sortes d'hypothèses plus ou moins farfelues.
     Après une formation dans le paramédical qui ne lui avait pas convenu, elle s'était reconvertie dans les énergies renouvelables. Un programme de cours du soir, suivi avec abnégation pendant plus de trois ans, lui avait permis d'obtenir son diplôme en génie électrique, puis de décrocher un poste d'inspectrice dans un grand parc éolien on shore de la région.
     Elle aimait grimper au sommet de ces descendants modernes des moulins à vent pour contempler les paysages à perte de vue. Face aux rangées de mâts parfaitement alignés, elle avait l'impression d'être à la tête d'une armée de chevaliers en métal blanc qui n'attendaient qu'un signe de sa part pour faire tournoyer leur épée.
     Entre deux missions d'inspection d'éoliennes, la sœur cadette pratiquait assidûment le yoga. C'est son angiologue qui lui en avait parlé le premier, alors qu'elle se plaignait pour la énième fois de sensations de chaleur dans les membres inférieurs.
     — Essayez déjà la posture du lac tranquille, vous verrez c'est très facile et ça soulage immédiatement ! lui avait lancé le médecin en tamponnant une ordonnance remplie d'une écriture en pattes de mouche qui allait faire transpirer la pharmacienne du quartier.
     La sœur cadette ne s'était pas contentée du lac tranquille, elle avait rapidement assimilé toutes les postures enseignées dans le centre de yoga shambala qui venait d'ouvrir à côté de la supérette. Table inversée, pince debout, chien tête en bas, sauterelle, tête de vache, bébé tranquille, lotus enchaîné, alouette, cobra, elle enchaînait les figures avec une maîtrise qui épata même sa professeure, une jeune femme de l'Est souple comme une algue dont le timbre de voix était déjà une thérapie en soi. Elle fut la première de son groupe à réussir la position royale, celle qui consiste à se tenir sur la tête et les coudes avec les jambes dressées vers le ciel, et que certains appellent plus prosaïquement le poirier. Cette figure était une bénédiction pour l'ensemble de ses organes, aussi se mit-elle à l'exécuter partout et n'importe quand, dès qu'elle en avait l'occasion. Un été, les gens du pays purent ainsi l'apercevoir, tôt le matin avant d'aller travailler, en position royale sur un dolmen bordant la départementale qui menait au parc des éoliennes.

Les deux sœurs atteignirent la trentaine avec sérénité, entamèrent la quarantaine avec confiance, abordèrent la cinquantaine avec détermination. L'aînée avait épousé Ludo le Triton, la cadette s'était mise en ménage avec la jeune algue de l'Est.
     Lorsque leur mère mourut d'une attaque cérébrale à un âge avancé, elles l'enterrèrent dans un petit cimetière en bordure d'une forêt, à mi-chemin entre la capitale où s'entraînait l'aînée et le parc éolien régional dont s'occupait la cadette. Dans le cercueil en bois clair et sans garniture qu'elles avaient choisi, elles entourèrent leur mère de tous ses bas de contention. Il y en avait une bonne centaine, de toutes les teintes et de toutes les matières, roulés en boules compactes, exhalant encore l'odeur des bouquets de lavande dont la mère garnissait tous les meubles de sa chambre. En regardant son corps perdu au milieu de cette masse de pelotes multicolores, les deux sœurs se souvinrent de la piscine à boules dans laquelle elles jouaient enfants, lorsque leur mère les déposait à la garderie d'un magasin d'ameublement scandinave, le temps d'acheter un nouveau pouf pour les pieds, ou une housse de couette vendue en promotion avec ses deux taies. Elles sourirent sans avoir besoin de s'expliquer, puis fermèrent le cercueil définitivement.
     Après la cérémonie, une fois le curé remercié, les quelques parents présents raccompagnés jusqu'au vestiaire du restaurant où avait eu lieu la collation, elles décidèrent d'aller se promener dans la forêt. Elles avaient un peu trop bu, aussi se perdirent-elles rapidement.
     Arrivées dans une clairière, elles découvrirent un petit lac, ou plutôt un étang. La cadette proposa de faire une pause, elles se couchèrent tête bêche dans l'herbe, le visage de l'une face aux mollets de l'autre. Elles passèrent en revue les moments tristes et les épisodes drôles de leur enfance, se racontèrent les soucis de leur vie actuelle, regrettèrent de ne pas avoir assez vu leur mère les derniers temps. Au-dessus d'elles un tremble balançait son feuillage argenté, ça faisait un bruit continu réconfortant.
     — Ce serait bien si elle pouvait nous faire un signe de là où elle est, le vol d'un faucon, ou le cri d'un geai, dit la sœur cadette qui regardait vers la cime des arbres.
     — Ou le plongeon d'une grenouille, dit la sœur aînée qui avait vue sur l'étang.
Mais rien ne se passa et les verres de rosé descendus trop vite avec trop de flûtes au sel firent bientôt leur effet. Les sœurs dormirent comme deux souches emmêlées au milieu des herbes.

Le lendemain matin elles furent réveillées par le vacarme d'un avion militaire qui volait très bas. La portion de ciel au-dessus de la clairière fut soudain séparée en deux par une longue fermeture éclair blanche. L'aînée réagit par une suite de bâillements, la cadette par un chapelet d'injures. Elles n'avaient pas le même tempérament.
     Elles profitèrent de l'étang pour faire un brin de toilette avant de brosser leurs vêtements du plat de la main. La robe cache-cœur à motifs dauphins de l'aînée était toute froissée, la salopette en soie sauvage de la cadette piquetée d'aiguilles de sapin.
     C'est à ce moment-là qu'elles virent la chose, à moins d'une dizaine de mètres de l'endroit où elles avaient dormi, près d'un bosquet de fougères. Elles s'approchèrent lentement puis s'arrêtèrent, abasourdies.
     C'était de la taille d'une piscine pour enfants, profond d'une cinquantaine de centimètres, avec des bords découpés net comme une tranche de cake. De loin on aurait dit un cratère en forme de flèche, mais de près ça ne faisait aucun doute : il s'agissait bien de l'empreinte d'un dinosaure. Plus exactement d'un théropode, vu qu'il y avait trois doigts. Les sœurs possédaient quelques rudiments en paléontologie depuis que leur mère les avait emmenées visiter, dans l'est du pays, alors qu'elles avaient huit ou neuf ans, le sentier didactique Sur les traces des géants. Cette excursion leur avait laissé un souvenir impressionnant, et pas seulement à cause des créatures grandeur nature en béton qui faisaient peur aux enfants au détour des buissons.
     Elles s'accroupirent pour tâter les parois encore humides de la cavité : la terre n'avait pas eu le temps de sécher, ça datait visiblement de la nuit passée.
     Les deux sœurs restèrent un bon moment sans bouger ni parler, elles ne savaient pas quoi penser, ou plus exactement chacune avait sa petite idée mais n'osait pas la formuler. Elles se regardèrent en hochant la tête, une manière commune de se défaire de leur embarras, avant de revenir sur leur pas pour prendre leur sac à main, puis de s'engager sur un sentier qui allait forcément les mener quelque part, une ferme, un arrêt de bus, un terrain de camping, une aire d'autoroute, un lotissement de villas, une chapelle, une station essence, un terrain de foot ou une zone industrielle, d'où elles trouveraient forcément un moyen pour rentrer chez elles.


Moralité : La disparition de la mère n'abolit pas l'attraction de la Terre.



Une fable écrite à partir de trois œuvres sélectionnées par l'auteure dans le fonds de Documents d'artistes Nouvelle-Aquitaine :

Suzanne HuskySur la prolifération des sirènes en temps de naufrage, 2017, vidéo, 25 min. 35 sec. [production du Centre international d'art et du paysage de Vassivière, dans le cadre de l'exposition Des Mondes aquatiques #1, 2017]

Julie ChaffortJ'ai une passion..., 2015-2017, reportage photographique [série de trente-deux photographies, commande de la Communauté de communes du Pays de la Châtaigneraie en Vendée]

Laurent Le DeunffJurassique France, 2016, empreinte de dinosaure et plantes « fossiles », à l'étang de l'Arceau, parc du Pilory de Campbon (Pays de la Loire) [production : Tripode et Mosquito Coast Factory]

En complément

Réalisé en partenariat avec les éditions Sombres torrents, l'ensemble de ces textes est publié dans un livre disponible sur le site de l'éditeur et dans les librairies spécialisées.

Biographie de l'auteur·e

Fabienne Radi écrit (essais, fictions, poèmes), fait des éditions d’artiste (livres, affiches, disque) et enseigne à la Haute école d’art et de design à Genève (HEAD). Sa première formation en géologie lui a apporté l’amour des couches, sa brève incursion dans la bibliothéconomie a suscité un engouement pour les classements, ses études en art sur le tard ont transformé son regard sur les objets du quotidien. Les titres, les plis, les malentendus, les coupes de cheveux, les dentistes et Paul Newman sont des motifs récurrents dans son travail. Elle a publié Peindre des colonnes vertébrales (Sombres torrents, 2018), Holy etc. (art&fiction, 2018), C’est quelque chose (d’autre part, 2017), Cent titres sans Sans titre (boabooks, 2014), Ça prend : art contemporain, cinéma et pop (Mamco Genève, 2013).

SUZANNE HUSKY, SUR LA PROLIFÉRATION DES SIRÈNES EN TEMPS DE NAUFRAGE, 2017
vidéo, 25 min. 35 sec.
[production du Centre international d’art et du paysage de Vassivière,
dans le cadre de l’exposition Des Mondes aquatiques #1, 2017]
JULIE CHAFFORT, J’AI UNE PASSION…, 2015-2017
reportage photographique [série de trente-deux photographies,
commande de la Communauté de communes du Pays de la Châtaigneraie en Vendée]
LAURENT LE DEUNFF, JURASSIQUE FRANCE, 2016
empreinte de dinosaure et plantes « fossiles »,
Étang de l’Arceau, parc du Pilory de Campbon (Pays de la Loire)
[production : Tripode et Mosquito Coast Factory]